La taille des plumes de vol

Par Lisa Keelty, Environmental and Wildlife Technician, AFA Certified Aviculturist

Il y a cela plus de dix ans, il était presque toujours recommandé de faire couper les plumes primaires (de vol) des perroquets, mais aujourd’hui, cette habitude a très changé. La coupe des ailes était initialement réalisée pour permettre un certain contrôle sur les oiseaux de compagnie, étant beaucoup plus libres de mouvement que les chats ou les chiens, et également pour supposément empêcher toute fuite accidentelle. La coupe des ailes en elle-même ne cause aucun dommage physique immédiat aux oiseaux lorsqu’elle est effectuée correctement, mais des accidents peuvent survenir lorsque les plumes sont coupées trop courtes et que les oiseaux tombent sur des surfaces dures. Cela peut également provoquer un sentiment d’instabilité mentale puisque ces animaux sont programmés pour voler et lorsqu’ils essaient, cela s’avère être une expérience négative.

Lorsque cela est possible, les oiseaux ne devraient pas avoir leurs rémiges primaires coupées pour leur permettre de voler librement. L’oiseau brûle plus l’énergie en volant fréquemment, cela renforce sa confiance et peut aider à éviter les comportements agressifs. Il n’est pas toujours possible d’avoir un oiseau en vol libre en toute sécurité, il faudra alors faire des compromis pour atteindre l’objectif ultime de permettre le vol à nos oiseaux.

Idéalement, les oisillons ne devraient pas avoir les ailes taillées tant qu’ils ne maîtrisent pas le vol et devraient être entrainés au harnais dès leur plus jeune âge. Si la coupe est absolument nécessaire pour des raisons de sécurité ou médicale, elle doit être effectuée de manière minimale afin qu’ils puissent toujours atterrir sur le sol sans risque de blessure. Les oiseaux entrainés au harnais doivent être emmenés et transportés à l’extérieur afin de renforcer la confiance et les aider à s’orienter vers leur environnement extérieur en cas de fuite. Un perroquet qui est à l’aise pour voler vers et depuis son propriétaire est beaucoup plus susceptible de revenir vers un humain s’il est perché hors de portée dans un arbre.

Les oiseaux adultes qui font preuve d’agressivité envers les autres compagnons de cage peuvent avoir 1 ou 2 primaires légèrement coupées pour donner aux autres oiseaux une chance de s’échapper.

Les passereaux tels que les pinsons et les canaris ne doivent JAMAIS avoir les ailes coupées.

Il est important de réfléchir et de réaliser que les oiseaux ont évolué pour voler, et non pour rester les bras croisés dans une cage ou sur un perchoir. Ils ont l’instinct et les compétences nécessaires pour voler parfaitement, mais cela prend du temps, et de l’expérience que nous devons leur apporter.

 


Lisa Keelty
Environmental and Wildlife Technician
AFA Certified Aviculturist

About a decade ago it was almost always recommended to trim the primary (flight) feathers on parrots but today this attitude is changing very quickly. Wing clipping was initially done to provide some control over pet birds as they have far more freedom of movement then cats or dogs and also to prevent accidental escape. Wing clipping itself causes no physical harm to birds when done properly however accidents can happen when feathers are trimmed too short and birds fall down onto hard surfaces. This can also cause a sense of mental instability since these animals are hardwired to fly and when they try it turns out to be a negative experience.

When possible all birds should not have their primaries clipped to allow them the freedom of flight. It burns energy, builds confidence and helps avoid aggressive behaviour. When it is not possible to safely have a free flying bird some middle ground should be reached with the eventual goal leading to flight once again.

Baby birds should ideally not be clipped until they master some flight and should be harnessed trained at an early age. If clipping is absolutely needed for safety reasons it should be done minimally so that they can still land onto the ground without chance of injury. Harness trained birds should be taken and flown outside on lines to boost confidence and help orient individuals to their outdoor surroundings in case of escape. A parrot that is comfortable flying to and from it’s owner is far more likely to return to a human if perching out of reach in a tree.

Adult birds that show aggression against other cage mates can have 1 or 2 primaries slightly clipped to give the other birds a chance of escape.

Passerines such as finches and canaries should NEVER be clipped.

It is important to reflect and realize that birds have evolved for flight, not sitting idle in a cage or on a perch. They have the instinct and skill to fly flawlessly but this takes time and experience which we should provide them.

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